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L’approche systémique appliquée au couple et à la famille

Au fond de nous-mêmes se cache aussi ce que le monde nous a enseigné

L’idée principale est que l’histoire de la famille agit sur l’individu. Ce dernier transporte avec lui des valeurs, des émotions et des comportements véhiculés par sa famille et ceci depuis plusieurs générations. Au moment où deux personnes s’unissent, deux histoires familiales vont se mélanger. C’est pourquoi des réponses très émotives à des situations qui sont souvent très simples vont diviser les conjoints ou encore générer de joyeuses discussions. Par exemple :

  1. Dans une famille, l’éducation est très valorisée alors que dans l’autre, la réussite vient à ceux et celles qui travaillent fort sans avoir besoin d’aller à l’école.
  2. Dans une des deux familles, les discussions se sont toujours réglées par la fuite (aller faire un tour) et après, on n’en parle plus alors que dans l’autre famille, il y a une règle qui dit qu’il ne faut pas se coucher avant d’avoir réglé le conflit.
  3. Chaque fois que s’ajoutent de nouveaux membres (naissances, unions), l’équilibre familial est modifié et les personnes doivent se réajuster, s’adapter. Certaines familles ont de la facilité à accueillir de nouvelles personnes et à les rendre à l’aise. Alors que d’autres se sentent menacées et résistent à l’arrivée de nouveaux membres. Même chose lorsque les enfants s’en vont, par exemple. L’équilibre est bousillé chaque fois. De même lorsqu’il y a séparation.
  4. Lors des séparations, décès, divorces et départs naturels de la maison, il y aura une crise (pression vers l’adaptation) et si elle est résolue, le milieu atteindra un nouvel équilibre valable jusqu’à la prochaine fois. Ce qui est rassurant, c’est que le système familial apprend, au même titre qu’un individu prend de l’expérience.

La séparation peut être éprouvante. Très souvent, les signes avant-coureurs sont déjà présents depuis plusieurs années à l’insu des gens. Si les changements inhérents à la vie à deux et à la vie familiale ne sont pas suffisamment traités et compris à mesure qu’ils se présentent, les conjoints commencent à s’éloigner inconsciemment, et à prendre des chemins différents. Comment? Tout simplement en ne s’en parlant pas. Le fossé se creuse et après un certain temps, la distance semble trop grande pour l’un ou l’autre et la fin au couple s’annonce.

Qu’il y ait plusieurs enjeux en même temps crée des émotions contradictoires. En voici quelques-uns. D’abord, la durée. À mesure que le temps passe, les plaies finissent par être à vif et les positions ont tendance à se cristalliser. Les gens qui consultent au début des problèmes, ou au début d’une relation de couple ou au début d’une seconde ou d’une troisième relation n’ont pas le temps qui joue contre eux. De plus, la motivation à réussir le nouveau couple est plus grande au début qu’après vingt ou trente ans. À ce moment-là, la perspective d’un changement devient très attrayante. Cependant, ne pas vouloir perdre ses acquis pèse aussi dans la balance. La gravité et le nombre des problèmes jouent aussi un rôle. Si les conjoints ont laissé plusieurs disputes sans solutions, ou si l’incompréhension les sépare, il devient plus difficile de remettre le couple sur les rails. Quand la communication est déficiente, quand les mots ne veulent pas dire la même chose, ou encore quand les mêmes mots génèrent des réactions émotives différentes chez l’un ou l’autre des conjoints, dans tous ces cas, le travail à faire sera plus difficile, le temps à investir plus important.


Mais, dans un grand nombre de cas, il est possible de faire quelque chose, d’améliorer la situation. Mais parfois, la meilleure chose à faire sera de permettre une séparation qui soit la moins douloureuse possible. 


Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter Jacques St-Onge à Victoriaville.

Vous pouvez être aidé!

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