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Exemples de l’approche systémique

  1. Un individu qui est le « farceur » dans sa famille a développé des habiletés qui le prédisposent à entrer en relation en faisant des farces lorsqu’il arrive dans un nouveau milieu. Il utilise aussi les farces pour faire baisser l’anxiété quand ça va mal.

  2. Un enfant à qui les parents n’ont pas donné assez d’affection dans sa jeunesse pourrait avoir tendance à ne pas se sentir attirant. Il pourrait aussi avoir l’impression de devoir faire quelque chose pour mériter cette affection, tout en étant certain qu’il ne pourra jamais en faire assez pour l’obtenir.

  3. Une dame, cadre supérieur dans une entreprise, très efficace dans son milieu, se dit stressée au travail, au point de « se téléporter » ailleurs durant les réunions. Elle se sent constamment sollicitée par ses collègues, tant masculins que féminins, pour régler les problèmes. Quand son patron la critiquait, elle avait l’impression de ne pas être considérée et se sent constamment  obligée de donner une performance qui, à la longue, l’use. Elle a toujours le sentiment de ne pas en faire assez et elle s’épuise.

Dans le cas no.3, il a été possible de mettre en évidence le fait que, son père étant absent, la figure dominante à la maison était sa mère. Celle-ci était constamment insatisfaite (de ne pas avoir de conjoint) de tout ce qu’elle entreprenait et de tout ce que son père entreprenait et elle critiquait tout. En réalité, la dame a fini par couper les ponts avec sa famille.


En thérapie cette femme a pu découvrir, à partir de ses souvenirs et de leur écho dans la réalité, jusqu’à quel point elle contribuait de la même façon que son père au bien-être de ses employés. Lentement, elle a été capable de trouver une façon de coexister avec son patron, sans avoir l’impression que la situation dégénérerait en affrontement dans lequel elle serait inévitablement inférieure ou rabaissée.


Actuellement, elle fait son travail avec plus de plaisir. Elle se sent compétente, accepte de l’être et elle fait de son mieux. Sa relation avec son patron ne s’est pas tant améliorée, mais elle se sent moins vulnérable à sa critique et cela a pour effet de réduire de beaucoup son stress. La contrepartie chez le patron est qu’il critique moins et lorsqu’il le fait, il est moins sarcastique, et il fait attention à la manière.

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